L’autre jour, j’étais en train de dîner avec ma sœur quand elle a lâché un truc qui m’a fait bondir : « Ah ouais, j’utilise toujours Google Authenticator depuis… pfff, 2018 je crois ? » J’ai failli m’étouffer avec ma pizza . Tu vois, en tant que passionné de cybersécurité, entendre ça c’est comme regarder quelqu’un utiliser Internet Explorer en 2025…
Et justement, Proton vient de sortir son propre Authenticator. Et crois-moi, après l’avoir testé pendant trois semaines, j’peux te dire que c’est pas juste un énième clone de Google Auth !
Pourquoi Google Authenticator me donne des sueurs froides
Les failles qui me tiennent éveillé la nuit
Bon, soyons honnêtes deux minutes. Google Authenticator, c’était révolutionnaire… en 2010. Mais là ? C’est devenu le Nokia 3310 des apps d’authentification – ça marche, mais bon sang que c’est daté !
Le problème numéro un ? Zéro sauvegarde digne de ce nom. Mon pote Marcus l’a appris à ses dépens l’été dernier – téléphone tombé dans la Seine pendant une balade en bateau-mouche, et BOOM : accès perdu à une quinzaine de comptes. Tu imagines le stress ?
Et puis il y a cette histoire de synchronisation… ou plutôt l’absence totale de sync. On vit en 2025, on jongle entre smartphone, tablette, ordi portable, et Google Auth nous fait encore vivre comme si on n’avait qu’un seul appareil. C’est ridicule !
Ce que j’attends VRAIMENT d’un authenticator moderne
Écoute, mes besoins sont simples mais non-négociables :
- Sauvegarde automatique (parce que Murphy et sa loi, ça existe)
- Sync multi-appareils (j’ai pas envie de scanner 47 QR codes à chaque nouveau device)
- Interface qui date pas du Moyen Âge
- Et surtout… SURTOUT… respect de ma vie privée !
Ce dernier point, c’est crucial. Confier mes codes 2FA à Google, c’est comme donner les clés de chez moi à mon voisin fouineur. Techniquement possible, mais est-ce vraiment malin ?

Proton Authenticator : enfin un concurrent sérieux !
L’ADN suisse de la confidentialité
Tu connais Proton, n’est-ce pas ? Cette boîte suisse qui nous a pondu ProtonMail, ProtonVPN… Bref, les mecs qui prennent la vie privée au sérieux depuis le début. Et leur nouvel Authenticator, c’est exactement dans cette lignée.
Fun fact : savais-tu que Proton a été créé par des scientifiques du CERN ? Ouais, les mêmes qui bossent sur les particules et qui ont co-inventé le Web. Pas étonnant qu’ils comprennent l’importance de protéger nos données !
Leur Authenticator est open-source – et ça, mes amis, c’est du lourd. N’importe qui peut éplucher le code, vérifier qu’il n’y a pas de backdoor cachée. C’est de la transparence pure et dure 💪
Mes premières impressions (spoiler : j’suis impressionné)
Première chose qui m’a frappé : l’interface. Enfin quelque chose qui ressemble à 2025 ! Navigation fluide, design épuré mais fonctionnel, et cette petite touche de modernité qui fait plaisir aux yeux.
Mais le vrai game-changer, c’est la sauvegarde chiffrée. Tes codes sont cryptés avant même de quitter ton téléphone. Même si Proton voulait les lire (ce qu’ils peuvent pas faire), ils verraient que du charabia illisible.
Les fonctionnalités qui changent la donne
Génération offline : parce que le réseau, c’est pas toujours fiable
Premier point rassurant : Proton Authenticator fonctionne hors-ligne. Pas de 4G au fin fond de la campagne chez tes grands-parents ? Pas grave, tes codes TOTP se génèrent quand même.
C’est la base, me diras-tu. Mais crois-moi, après avoir vu des apps d’auth qui plantent sans connexion, ça fait du bien de retrouver du bon sens !
Sauvegarde chiffrée : fini les cauchemars de Marcus
Et voilà THE fonctionnalité qui change tout : la sauvegarde automatique et chiffrée. Nouveau téléphone ? Récupération en trois clics. Appareil cassé ? Aucun stress.
Marcus, mon pote du bateau-mouche, a testé la migration depuis son ancien téléphone. Résultat : 15 minutes chrono pour récupérer tous ses comptes. Contre plusieurs heures de reconfiguration manuelle avec Google Auth…
La synchronisation entre appareils, c’est juste magique. Tu configures un nouveau compte sur ton tel, et hop ! il apparaît automatiquement sur ta tablette et ton ordi. Cette fluidité, j’en rêvais depuis des années 🚀
Sécurité biométrique : double verrouillage pour dormir tranquille
Pour accéder à l’app, tu peux utiliser ton empreinte, Face ID, ou un bon vieux PIN. Même si quelqu’un met la main sur ton téléphone déverrouillé, tes codes d’auth restent inaccessibles.
J’avoue, au début j’trouvais ça un peu overkill. Mais après réflexion… si quelqu’un accède à tes codes 2FA, il peut potentiellement compromettre tous tes comptes. Alors ouais, double sécurité = double tranquillité d’esprit.

Installation et configuration : plus simple qu’une recette de pâtes
Mobile first (comme il se doit)
L’installation, c’est du classique. App Store ou Play Store, recherche « Proton Authenticator », téléchargement. Rien de sorcier.
Au premier lancement, l’app te guide proprement. Création de compte Proton si tu n’en as pas, configuration de base, et c’est parti. L’onboarding est vraiment bien fichu – même ma mère pourrait s’en sortir !
Extension navigateur : pour les accros du desktop
Là où ça devient intéressant, c’est l’extension navigateur. Chrome, Firefox, Safari… tous supportés. Super pratique quand tu bosses principalement sur ordi et que sortir le téléphone à chaque connexion, c’est relou.
L’app desktop existe aussi (Windows, Mac, Linux). Sync parfaite avec tes autres appareils, interface identique… c’est cohérent et bien pensé.
Migration depuis Google Auth : moins pénible que prévu
Le moment de vérité : comment passer de Google Auth à Proton sans tout recommencer ?
Bonne nouvelle : Proton a prévu le coup. Tu peux importer tes comptes via QR code ou export de fichier. J’ai migré mes 23 comptes en moins de 20 minutes. Et crois-moi, j’appréhendais cette étape !
Seul bémol : tous les services ne proposent pas d’export facile. Parfois, faut reconfigurer manuellement. Mais bon, c’est le prix à payer pour un setup plus solide.
La sécurité selon Proton : du sérieux, enfin !
Chiffrement bout en bout : même Proton ne peut pas lire tes codes
Tous tes codes sont chiffrés avant de quitter ton appareil. Proton reçoit que du charabia incompréhensible. Seul toi as la clé de déchiffrement.
C’est du chiffrement client-side, du vrai. Pas comme certains services qui « chiffrent » côté serveur et gardent les clés… 🙄
Stockage hybride malin
Tes codes sont stockés localement ET sauvegardés de façon chiffrée chez Proton. Double sécurité : rapidité d’accès local + récupération possible en cas de pépin.
C’est exactement ce qu’il faut : le meilleur des deux mondes sans les inconvénients.
Audits indépendants : la transparence, pour de vrai
Proton fait auditer son code par des experts externes. Les rapports sont publics, consultables par tous. Ça, c’est de la vraie transparence !
J’ai épluché le dernier audit (oui, je sais, j’suis un geek assumé). Résultat : aucune faille critique, quelques recommendations mineures rapidement corrigées. Propre !
Face à face : Proton vs Google Auth
UX : David contre Goliath… mais David gagne !
L’interface de Proton Auth, c’est du moderne et du fonctionnel. Navigation intuitive, recherche dans tes comptes, organisation par dossiers… Google Auth à côté, ça fait Windows 95 face à macOS Monterey.
Et cette fonction recherche ! Tu as 50+ comptes comme moi ? Tu tapes « amazon » et hop, tous tes comptes Amazon apparaissent. Simple mais diablement efficace.
Performance : du pareil au même (et c’est tant mieux)
Côté vitesse, les deux se valent. Génération de codes instantanée, pas de lag, pas de plantage. Sur ce point, equality parfaite.
La vraie différence se joue sur l’écosystème et les fonctionnalités avancées. Et là, Proton écrase littéralement Google.
Scénarios réels : quand la théorie rencontre la pratique
Imagine : tu pars en vacances et tu perds ton téléphone (vécu, pas drôle). Avec Google Auth, c’est le drama total – codes de récupération éparpillés, galère pour récupérer l’accès…
Avec Proton Auth ? Tu empruntes un téléphone, tu télécharges l’app, tu te connectes à ton compte, et boom ! tous tes codes réapparaissent. J’ai testé le scénario avec un téléphone vide : 10 minutes pour retrouver tous mes accès.
Tips d’expert pour optimiser ton setup
Organisation multi-comptes : l’art de ne pas s’y perdre
Avec des dizaines de comptes, l’organisation devient cruciale. Proton Auth permet de créer des tags et dossiers. Perso, j’utilise : « Travail », « Perso », « Crypto », « Shopping »…
La recherche fonctionne aussi sur les tags. Hyper pratique pour retrouver rapidement ce qu’on cherche.
Récupération d’urgence : préparer le pire
Même avec Proton Auth, garde tes codes de récupération de secours dans un endroit sûr. J’utilise un gestionnaire de mots de passe séparé (1Password) pour stocker ces codes d’urgence.
Paranoia ? Non, préparation ! 😊
Intégration Proton Pass : l’écosystème parfait
Si tu utilises déjà Proton Pass, l’intégration est seamless. Mot de passe + code 2FA dans la même interface. C’est fluide, efficace, et ça évite de jongler entre apps.
L’autofill fonctionne nickel sur mobile et desktop. Une fois goûté, difficile de revenir en arrière !
Quelques bémols (parce que rien n’est parfait)
Bon, soyons honnêtes : Proton Auth n’est pas parfait. Quelques points d’amélioration :
- Import depuis certaines apps d’auth encore galère
- Pas mal de fonctionnalités nécessitent un compte Proton payant
- Courbe d’apprentissage si tu viens de Google Auth
Mais franchement ? Ces petits défauts sont largement compensés par les bénéfices en sécurité et fonctionnalités.
En conclusion : l’heure du changement a sonné
Écoute, j’suis pas du genre à changer d’outil pour le plaisir. Mais là, avec Proton Authenticator, on a enfin une alternative crédible à Google Auth. Plus moderne, plus sécurisée, plus respectueuse de notre vie privée…
Et puis, fun fact bonus : sais-tu que l’authentification à deux facteurs a été inventée en 1986 ? Ouais, avant même le Web ! Alors que Google Auth nous fait encore vivre avec une techno d’il y a 15 ans, Proton nous propulse enfin dans le présent.
Ma sœur ? Elle a fini par migrer vers Proton Auth après notre discussion pizza. Et devine quoi ? Même elle trouve l’interface plus jolie que Google Auth !
Globalement, si tu cherches à upgrade ta sécurité sans sacrifier la simplicité, Proton Authenticator mérite vraiment le détour. Tes données personnelles (et ton futur toi) te remercieront 🙏
Merci d’avoir lu jusqu’au bout ! Et n’hésite pas à partager si ça t’a plu – parce qu’une meilleure cybersécurité, ça se partage !
FAQ : les questions qu’on me pose tout le temps
J’peux l’utiliser sans compte Proton ?
Non, il faut créer un compte Proton. Mais c’est gratuit et ça prend 3 minutes. Le compte permet la sync et la sauvegarde – c’est le prix à payer pour avoir du moderne !
Comment je vire Google Auth ?
ATTENTION ! Avant de supprimer Google Auth, assure-toi d’avoir migré TOUS tes comptes vers Proton. Teste que chaque code fonctionne. Une fois sûr, tu peux dégager Google Auth de ton tel.
Et garde précieusement tes codes de récupération de secours !
C’est gratuit ou payant ?
Version de base gratuite, largement suffisante pour un usage normal. Les fonctionnalités premium (sync illimitée, organisation avancée) nécessitent un abonnement Proton.
Honnêtement ? La version gratuite couvre 90% des besoins. Et si tu utilises déjà d’autres services Proton, ça peut valoir le coup de prendre un abonnement global.

Justine M.
Journaliste française passionnée par la technologie, avec une affection toute particulière pour l’innovation asiatique.
Après dix ans passés au Japon, elle officie aujourd’hui depuis Paris, où elle intervient régulièrement lors de conférences tech et publie ses analyses sur les transformations numériques de notre époque. Son style, à la fois accessible et pointu, séduit un large public désireux de comprendre les véritables enjeux qui se cachent derrière les écrans.
Observatrice rigoureuse, Justine mêle dans ses articles une clarté journalistique à des influences culturelles nées de son immersion nippone. Son objectif : rendre la technologie plus humaine, plus lisible — et plus responsable.