Quel était le premier nom du jeu d’échec ?

Les échecs sont un jeu de stratégie à deux joueurs dans lequel l’objectif d’un joueur est d’éliminer le roi de l’adversaire par un « échec et mat », ou la chute irréversible du monarque. Ce jeu est apprécié par les amateurs d’échecs du monde entier. Mais qui l’a inventé en premier lieu ? Qui a créé les échecs ?

Plusieurs histoires autour du jeu d’échecs

Quelle est l’étymologie du célèbre « roi des jeux » ? Quant à son origine, il existe une foule d’hypothèses… En même temps, si un jeu offre plus de combinaisons possibles qu’il n’y a d’atomes dans l’Univers – c’est ce qu’on appelle le nombre de Shannon – il aurait été bizarre. Cependant, malgré les nombreuses théories, deux histoires ont réussi à se démarquer :

La première théorie est la plus probable. Au sixième siècle, les échecs auraient été introduits en Inde par un brahmane nommé Sissa. Le chaturanga a été inventé comme une ruse pour détourner son roi. Le jeu était conçu pour montrer la vulnérabilité du roi en l’absence de ses courtisans. Et quoi de mieux que de jouer à un jeu qui tourne autour d’une œuvre maîtresse…

La seconde est liée à la mythologie grecque et à la guerre de Troie. Palamède, le grand adversaire d’Ulysse, aurait créé les échecs pour divertir l’armée grecque alors que Troie était assiégée. On lui attribue également l’invention de l’alphabet, des chiffres, de l’argent, des dés… Seulement ça.

L’origine du jeu d’échecs en quelques mots

Il est aujourd’hui largement admis que le jeu d’échecs a vu le jour en Inde vers 600 après J.-C., mais plusieurs variantes divergent quant à son inventeur. Selon une histoire, un sage nommé Sissa aurait créé et présenté ce jeu stratégique à un prince indien pour l’amuser. Le terme chaturanga était utilisé à l’époque.

Il s’agit de la version à quatre joueurs, qui peut être jouée sur un échiquier de 64 cases. Chaque joueur dispose d’un roi, d’une tour, d’un cavalier et d’un fou, ainsi que de quatre pions.

Le Jeu de l’Oie a complètement trompé le prince, qui voulait lui donner une récompense et le proposer en mariage. Sissa lui dit qu’il aimerait obtenir du blé et l’invite à poser des grains de blé sur les 64 cases de l’échiquier de cette manière : 1 grain sur la première case, 2 grains sur la deuxième, puis le double (c’est-à-dire le quadruple) sur chaque case suivante jusqu’à ce que l’on ait atteint 64.

Le roi s’est amusé de cette demande, qui lui semblait bien modeste. En fait, même si le sage lui avait demandé d’honorer sa requête, le monarque n’aurait jamais pu, à lui seul, l’accomplir car, selon les règles du jeu, au moins 18 446 744 073 709 551 615 grains de blé (le résultat du calcul 2 à la puissance 64) auraient dû lui être livrés.

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Des histoires à la réalité, de l’antiquité à aujourd’hui

Des pions mobiles sur une grille ont été découverts dès le troisième millénaire avant Jésus-Christ. Les échecs ont été créés en Inde au cours du sixième siècle de notre ère. Il était connu sous le nom de chaturanga – « jeu des quatre rois » – et comportait 64 cases (8 x 8) entre quatre joueurs. Chaque joueur misait pour son propre compte et contrôlait un navire, un cheval, un éléphant et un roi, tout en possédant également quatre pions.

Les joueurs lançaient ensuite un pour déterminer quelle pièce serait déplacée. La possibilité de choisir une case leur revenait entièrement. Avec le temps, les dés (ainsi que le hasard) ont fini par être abandonnés au profit de la stratégie. Les joueurs se sont peu à peu regroupés avant de poser leurs pièces côte à côte… Finalement, le sort des pièces est déterminé par un seul et unique challenger. Cela commence à ressembler à quelque chose que nous avons déjà vu auparavant.

Un sport surtout précisé en 1561

La forme moderne des échecs trouve son origine à Valence, en Espagne, à la fin de la Renaissance avec le Livre des inventions libérales et de l’art des échecs de Ruy López. Le livre établit réellement sa théorie car il est écrit en notation algébrique et inclut une représentation colorée de l’échiquier. Car si 5% des échecs peuvent être attribués à la capacité, 95% restent du travail.

Les échecs sont un jeu, mais aussi un exercice mental qui brûle des calories par la réflexion, ce qui en fait un sport dans certains domaines. Rester assis pendant de longues périodes peut brûler jusqu’à 6 000 calories par joueur. Voilà (vraiment) ce qu’il faut savoir !

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