La vente de voitures d’occasion sur Internet est devenue une pratique courante à l’ère du numérique. Il est vrai que l’industrie automobile ne fait que se renforcer, mais vous devez vérifier s’il ne s’agit pas d’un canular.
Soyez vigilants au compteur
Les fraudes les plus courantes sont celles où les compteurs ont été trafiqués. Actuellement, 600 000 véhicules d’occasion sur les 5,7 millions vendus chaque année en France sont concernés par la fraude. Or, il est encore plus facile de trafiquer les compteurs des véhicules modernes. Pour modifier le compteur à rouleaux d’une voiture ancienne, il faut d’abord retirer l’ensemble du tableau de bord. Aujourd’hui, il suffit de connecter le compteur kilométrique à un ordinateur pour modifier le kilométrage du véhicule.
Conseils pour connaitre la fraude
C’est une forme typique de fraude. Elle ne laisse aucun signe. Même un courtier peut ne pas la détecter. Cependant, il existe quelques méthodes pour déterminer s’il y a fraude. La première étape consiste à examiner attentivement les billets. Vous ne serez pas dupé par les coutures du siège, des pédales ou du pommeau du levier de vitesse de la voiture.
Ensuite, évaluez l’offre. Si l’on vous propose une réduction de prix de 2000 euros en raison de difficultés familiales ou d’autres causes, vous devez être prudent et accroître votre vigilance.
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Des solutions adoptées dans quelques pays
En Belgique, un système de « car-passing » a été mis en place. Il s’agit d’une procédure qui oblige le vendeur à fournir un document démontrant l’historique du kilométrage du véhicule mis en vente, afin de permettre le suivi des kilomètres. L’obligation, en revanche, ne s’applique qu’aux véhicules immatriculés en Belgique.
Le pays a toutefois signé un accord avec les Pays-Bas qui implique que les voitures vendues dans les deux pays sont soumises aux mêmes règles. La France devrait réfléchir à l’adoption d’un système similaire et à la négociation d’un accord à l’échelle de l’UE.
