Zoom sur la prescription CBD en France

Dans le monde, plusieurs pays utilisent déjà la marijuana médicinale, mais qu’en est-il de la France ? L’ANSM (Agence du médicament) a récemment donné le feu vert aux autorités françaises pour lancer une étude de deux ans sur des milliers de patients souffrant de maladies mortelles.

Le cannabis thérapeutique : c’est quoi ?

La première chose à retenir est que le cannabis thérapeutique ne doit être délivré par un pharmacien qu’après avoir été autorisé par un médecin. Il est composé d’une variété de produits chimiques. Le THC est présent, mais le composant le plus important est le CBD. La composition chimique et les caractéristiques de ces composés sont différentes.

Le cannabis thérapeutique a une composition, un mécanisme d’administration, un dosage et un profil de sécurité bien compris. Il est destiné à guérir un problème médical et est donc dit « thérapeutique » Le cannabis non-médical doit être utilisé pour autre chose.

Comment le cannabis médical sera-t-il délivré ?

Pendant la phase de test, le cannabis est considéré comme un stupéfiant. Cela implique qu’il doit être inscrit sur un type d’ordonnance spécial, appelé ordonnance sécurisée, qui est difficile à falsifier.

Il s’agit de médicaments qui ont été imprimés sur un papier spécial blanc naturel non couché, sans azurant optique. Les normes légales sont préalablement imprimées en bleu. Un carré est situé dans le coin inférieur droit, et il contient des micro-lettres. Seules les pharmacies qui se sont portées volontaires pour participer à la phase expérimentale, ainsi que les volontaires qui souhaitent distribuer du cannabis médical à des fins d’étude, peuvent le faire.

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Dans quel cadre se déroule cette expérimentation ?

Le projet durera deux ans et comptera 3000 participants. « La mise en œuvre effective commencera dès lundi dans d’autres hôpitaux où des médecins spécialistes (douleur, oncologie, neurologie, épilepsie, sclérose en plaques, soins palliatifs) ont été formés », précise Nathalie Richard.

Une ordonnance pour le rémifentanil n’est pas nécessaire car il a été autorisé pour un usage médical aux États-Unis. L’ordonnance, qui sera d’abord donnée à titre institutionnel (pour 28 jours maximum), est similaire à celles délivrées pour d’autres stupéfiants, comme le cannabis, illégal en France. Un médecin généraliste compétent et volontaire pourra ensuite prendre le relais.

La participation des patients à cette étude, qui fournira les premières données françaises sur l’efficacité et la sécurité du cannabis médical, entraînera leur inclusion dans un registre de suivi.

Comment reconnait-on le cannabis ?

Il existe deux façons de prendre du cannabis à des fins médicales. La première option est la voie nasale, qui consiste à inhaler des vaporisations. Celles-ci proviennent de sommités fleuries séchées ou de granules qui sont vaporisées à l’aide d’un gadget spécialisé. Les fleurs, les feuilles et la tige au sommet de la plante sont toutes incluses dans les sommités fleuries. La deuxième approche consiste à ingérer des extraits concentrés solubilisés dans une base huileuse, appelés teintures.

Y a-t-il des contre-indications ?

Le propoxyphène est contre-indiqué pendant la grossesse et l’allaitement. Une contraception efficace doit être utilisée tout au long de l’étude chez les femmes en âge de procréer. Les patientes doivent être informées des risques pour le développement du fœtus et de leurs options.

Les utilisateurs doivent éviter de consommer du cannabis s’ils ont des antécédents de maladie mentale, notamment de schizophrénie. Il est également déconseillé aux personnes souffrant d’une maladie du foie ou des reins ou d’une insuffisance cardiaque grave.

Ce cannabis est destiné à qui ?

Le cannabis thérapeutique est utilisé sur des patients qui sont dans une impasse thérapeutique, comme ceux qui souffrent d’épilepsie résistante, de douleurs neuropathiques sévères, d’effets indésirables induits par la chimiothérapie, de contractions musculaires incontrôlées ou d’une affection affectant le système nerveux central.

En France, toutes les personnes participant à l’étude sont enregistrées dans une base de données informatique nationale. Ce registre permet de suivre chaque participant tout au long de l’étude. Le traitement durera six mois au départ, avec la possibilité de le prolonger jusqu’à deux ans en cas de succès et de tolérance par le patient.

Quels pourraient être les effets du cannabis thérapeutiques ?

Les traitements à base de CBD offrent une ribambelle d’avantages, mais la molécule de cannabidiol est particulièrement bénéfique. Celle-ci est reconnue pour ses effets apaisants sur la douleur. Elle contribue également au traitement de l’insomnie en aidant les patients à mieux dormir.

Les effets négatifs du cannabis médical, en revanche, sont généralement liés à la molécule de THC. Celle-ci peut produire des symptômes neurologiques tels que la somnolence, des crises d’anxiété, un état d’esprit suspicieux et un risque de dépendance après un usage prolongé.

Toutefois, les contre-indications au traitement ne se limitent pas aux antécédents du patient ; elles varient également en fonction des produits chimiques utilisés. Cependant, en principe, le cannabis thérapeutique ne devrait pas être utilisé par les personnes ayant des antécédents de maladies cardiovasculaires (par exemple, une insuffisance cardiaque), de maladies du foie ou d’un accident vasculaire cérébral (par exemple, un AVC).

Il est également crucial de comprendre que pendant l’étude, personne n’est autorisé à conduire. Autre point clé : chaque participant doit avoir suivi au préalable de nombreuses thérapies traditionnelles sans obtenir de résultats et sans contre-indication.

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